


Le cortège du Bouquet Provincial des Chevaliers de l'Arc dans les rues de Pierrefonds.
Article paru dans l'Illustration du 10 Juin 1933.

Chaque année, une compagnie d'arc offre à une autre compagnie de la même ronde un bouquet et, le même jour, la compagnie désignée et le lui porte l'année suivante avec avec un tout un pompeux et traditionnel cérémonial dont on n'a point dérogé depuis cinq siècles et que Gagny vit en 1927, ainsi que nous l'avons relaté.
Cette année, la fête du bouquet a lieu à Pierrefonds.
Plus de 2.000 archers représentant 167 compagnies du "noble jeu de l'arc" se trouvaient réunis dans la petite cité pour assiter à la messe célébrée dans le parc du prieuré et participer avec leurs cibles glorieuses à l'imposant défilé promenant par la ville les deux bouquets, l'un dans un vase de Sèvres, l'autre dans un vase de Pierrefonds, portés sur des pavois fleuris par 40 jeunes filles vêtues de blanc, couronnées de roses et que précédaient 40 charmants petits pages.


Le dimanche 28 mai 1933 a eu le dernier "Bouquet Provincial" avant la seconde guerre mondiale, les deux photos ci-dessus montrent le défilé place de la Mairie, celle de gauche devant le magasin des "Produits Félix Potin" tenu par monsieur Neveu (qui deviendra ensuite le "Bar de l'Hôtel de Ville" et plus tard une extension du "Café du Commerce" par monsieur et madame Albert Robert ).
Celle de gauche prise également place de la Mairie mais depuis l'épicerie Félix Potin.
Les deux photos ci-dessous ont été prises rue du Beaudon au niveau du passage à niveau.


Le cortège du bouquet provincial des Chevaliers de l'Arc dans les rue d'Attichy (maintenant rue du Mont Berny) à Pierrefonds


28 mei 1933 Te Pierrefonds in Franktijk, wouldt alle 30 jaar een groot schuttersfeest gehouden.
Dit jaar waren daar 2000 boogschutters vereenigd.
- Rechts : Maagden dragen den den bloemtuil voor den overwinnaar ter kerke, waar de bloemen gezegend woorden.
- Boven : Iederen schutter moet 6 pijlen afschieten naar de schijf rechts.
Dan moeten zij zich omkeeren en links doel zien te treffen.


Article paru dans l'Oise Matin du 31 Janvier 1966
Bureaux du Journal "Le Parisien Libéré - L'Oise-Matin " : 18 rue des trois-Barbeaux Compiègne Tél : 940.21.57 & 940.31.85
La Compagnie d'arc de Pierrefonds, aux destinées de laquelle préside monsieur Le Porz, son sympathique connétable, a honoré la Saint-Sébastien par ce dimanche à la température printannière.
Nos archers, accompagnés de leurs drapeaux, assistèrent à l'office religieux célébré en l'église Pétrifontaine par le Chanoine Grandin, curé.
A l'issue de la messe, réunion de la compagnie au restaurant de monsieur Champagne (Le Bar des Bains) ; cette assemblée générale se déroula avec la plus parfaite courtoisie et le point principal en était le Bouquet provincial qui se fera en juillet.
Une partie de jardin se déroula l'après-midi, dans le cadre du jeu d'arc, et les archers ainsi que leurs invités se retrouvèrent le soir au restaurant Champagne pour une réunion toute familiale à laquelle assistaient également le maire monsieur Lesueur et son épouse.


Un couple devant le château de Pierrefonds (Été 1944).

Louis et Renée devant le château de Pierrefonds (Septembre 1946).


A gauche : Le 1er septembre 1944 un char "Sherman" place de l'hôtel de ville venant de Morienval.
A droite : Les Pétrifontains avec leurs libérateurs.


Faïcenrie héraldique de Pierrefonds 10-12 rue Notre Dame - Tél : 049.:
La manufacture a été fondéé en 1903 par le comte Charles Henri Olivier Hallez d'Arros, elle cessera définitivement en 1986.
Les grès de Pierrefonds portent comme sigle une tête de chevalier casqué entre les lettres F & H " Faïence Héraldique".
En 1903, le comte Charles Henri Olivier Hallez d'Arros fonde, à Pierrefonds dans l'Oise, une manufacture de céramique. Il est rejoint, en 1912, par le céramiste Emile Bouillon qui va donner à la jeune manufacture un nouvel essor.
Sous la marque "La faïence Héraldique", il produit de nombreuses pièces de ces grès de Pierrefonds à coulures d'émaux bleus qui sont surtout connus pour leurs spectaculaires cristallisations. S'éloignant des pièces des débuts, d'inspiration médiévale, il va développer des créations typiques de l'Art nouveau.
Après un apogée durant l'entre-deux guerres, la production déclinera pour cesser définitivement en 1986.


Envoi du catologue sur demande.
Pour la province s'adresser à Mr. Le Directeur de la Faïencerie à Pierrefonds (Oise).
Pour Paris et l'exportation : Mr. R. Coursin 41, rue de Paradis Paris X.


Gustave Adolphe Clément-Bayard est né le 22 septembre 1855 à Pierrefonds et décédé le 10 mai 1928 à Paris.
Il était un industriel français, constructeur automobile de 1903 à 1922 et également constructeur de dirigeable de 1908 à la première guerre mondiale.
Monsieur Clément-Bayard a été maire de Pierrefonds
en 1914 et 1919, mobilisé durant le conflit de la guerre mondiale, c'est son ami Carlo Bugatti qui assuma avec courage l'intérim durant cette triste période.

A gauche : Le dirigeable "Clément-Bayard n°2" sortant du hangar de "La Motte-Breuil" en 1909. L'hydrogène sera fourni par l'usine Bozel proche de l'Aéro-Parc conçu par monsieur Aldophe Clément-Bayard. Le n°2 fut le premier dirigeable à traverser la Manche en parcourant 380 km en 6 heures, le 16 octobre 1910.
En 1914 sur les six des dirigeables de l'armée française, trois sont des Clément-Bayard
A droite : En 1911 devant le restaurant de la Terrasse un bus à impériale "Bayard & Clément", omnibus faisant la ligne Pierrefonds - Compiegne, ce véhicule a été fabriqué dans l'usine de Levallois-Perret par Adolphe Clément.

Le Domaine du Bois d'Aucourt à Pierrefonds a été la propriété de la famille Clément-Bayard, Tél : 52 à Pierrefonds.
Il a été pendant des années en un hôtel de luxe et également un lieu pour des séminaires résidentiels.
Clément-Bayard repose dans un mausolée avec quelques membres de sa famille dans le parc de son ancien domaine.


L'atterissage du "Bayard-Clément" à Wormwood Srubbs. Les soldats anglais remorquent le dirigeable dans son hangar.

Pour la première fois un dirigeable vient de traverser le détroit du pas de Calais et cet exploit unique vient d'être accompli par le Bayard-Clément qui, en moins de six heures, a réussi, sans escale, le raid Lamotte-Breuil (Oise) - Londres.
Comme le Petit Parisien l'avait annoncé, le dirigeable Bayard-Clément attendait depuis huit jours, en son hangar de Lamotte-Breuil, un temps favorable pour tenter la traversée de la Manche et gagner Londres.
Les pluies et les brouillards retardèrent longtemps son départ. Enfin, un jour, le temps quoiq'un peu brumeux, étant favorable, le départ fut décidé.
Sept passagers prirent place dans la nacelle : MM. Clément le constructeur ; l'ingénieur Sabatier ; Ducros, reporter au Daily Telegraph ; Baudry, premier pilote ; Leprince, deuxième pilote ; Dilasser et Daire mécaniciens.
Le" lâcher tout" fut bientôt ordonné et à 7 heures 15, le Bayard-Clément s'éleva majestueusement dans les airs.
Le moteur, mis en marche, actionna l'hélice et le dirigeable, s'élevant à 300 mètres, prit la direction de Choisy-au-Bac.
Poursuivant sa route à belle allure, le Bayard-Clément surplombait Amiens, à huit heures et demie, passait ensuite à neuf heures et demie à Abbeville, et arrivait à dix heures quinze à Boulogne.
Sans s'arrêter pour se ravitailler, comme comme cela avait été prévu le dirigeable s'engageait aussitôt sur le détroit et prenait la direction de Folkestone, convoyé par trois torpilleurs et un contre-torpilleur.
La traversée s'effectuait dans d'excellentes conditions ; à onze heures cinquante, l'aéronat surplombait Folkstone et, follement ovationné par de nombreux spectateurs, continuait à belle allure sa route vers Londres.
Sans un arrêt, sans une défaillance, le Bayard-Clément menait à bien le raid qu'il avait entrepris.
Il arrivait bientôt en vue de la capitale, passait au Cristal Palace à midi 35, puis venait évoluer au-dessus de Londres, où, après avoir franchi la Tamise, il passait sur la Cité, puis au-dessus de l'église Saint-Paul.
Le dirigeable prenait alors la direction de Shepherd's Bush et atterrissait magnifiquement à une heure cinq de l'après-midi, au parc aérostatique du Daily Mail, à Wormwood Scrubbs, où un gigantesque hangar avait été édifié, en vue du garage du dirigeable français.
Le Bayard-Clément a couvert les 270 kilomètres qui séparent, à vol d'oiseau, Lamotte-Breuil (Oise) de Londres en cinq heures dix minutes.


Le bâtiment de l'Ancien moulin de Batigny existe toujours, il est situé, près du Château de l'Hermitage rue de l'Impératrice Eugénie.
Texte de la carte : Ancien moulin de Batigny où sont restés les hulans (sic) pendant 12 jours ; à côté se trouvaient des chevaux morts. Tout était bouleversé la dedans. J'ai eu tout de même avec les habitants un bon verre de vin blanc.
Au verso : la maison que tu vois me rappelle qu'au mois de septembre revenant de Compiègne, j'avais soif et je me suis arrêté là dans cette maison, où la fermière m'offrit une bouteille de vin blanc que je bus avec son mari ; les allemands avaient tout saccagé et étaient partis la veille, ou moi je passais, ils y était restés onze jours, c'était des hulans (...).

Printemps 1890 Batigny.
© Collection personnelle Marc Pilot.


L'Auberge de Batigny en forêt de Compiègne entre Pierrefonds et les étangs de Saint-Pierre.
Café - Restaurant
Monsieur Georges Legris Chef de Cuisine - Pâtissier
Son cadre Sylvestre
Sa cuisine et sa cave
Ses Pâtisseries Maison
Tél : 79 à Pierrefonds
Après la fermeture du retaurant dans les années 70 la propriété n'a pas été entretenue et est devenue un commerce d'antiquité - brocante.
Aujourd'hui le domaine, grâce à un particulier, a été complètement rénové d'une façon harmonieuse et agréable.



La fabrication des balais de bouleau près de Pierrefonds

A gauche : Une hutte de bûcherons dans la forêt de Compiègne.
A droite : Un instantané - Une rencontre désagréable.


La vie aux champs : un troupeau de moutons sur le plateau de Pierrefonds.

A gauche : Un troupeau de bœufs allant sur le plateau de Pierrefonds.
A droite : Un berger avec son troupeau de moutons.


Monsieur Gaston Duclos né le 3 septembre 1879 à Attichy décédé le 2 juin 1957 à Pierrefonds, début du XXème siècle il s'installle à Pierrefonds et devient photographe, Il sillonnait les routes avec sa véhicule muni de son enseigne publicitaire.
Il a ainsi immortalisé, grâce à ses nombreuses photos, des scènes de la vie de la région de Compiègne de 1900 à 1914 (Mobilisé à l'automne 1914, il sera libéré en janvier 1919), il résidera ensuite dans les années 20 dans le département de l'Yonne.
Un grand merci à monsieur Duclos pour son témoignage, par ses cartes postales, de la vie quotidienne du Compiègnois.
Son fils Pierre Duclos, coiffeur à Pierrefonds, fut aussi également photographe.
26, rue du Beaudon
Tél : 63 à Pierrefonds



Les photos des étangs de Saint-Pierre sont sur cette page : [ici].

