


La vieille porte de la ferme de l'Abbaye de Saint-Jean-aux-Bois située rue du Couvent.

A gauche : Vue prise de la vieille porte, rue des Abbesses.
A droite : Le village vu du haut de l'Église.


Article paru dans "Le Parisien Libéré" édition de l'Oise Matin - Juillet 1976
Bureaux du Journal "Le Parisien Libéré - L'Oise-Matin " : 18 rue des trois-Barbeaux Compiègne Tél : 940.21.57 & 940.31.85
Saint-Jean-aux-Bois est une petite bourgade d'à peine trois cents habitants situé à une dizaine de kilomètres au sud est de Compiègne, au milieu de la forêt.
Non loin de la célèbre abbatiale du XIIe siècle : un moulin de la même époque aujourd'hui occupé par la famille Levert. Roger Levert est boulanger et perpétue en somme la génération des meuniers et boulangers qui au fil des siècles se sont succédés en ce lieu. Depuis vingt quatre ans, monsieur Levert utilise un four qui date de la guerre de 14 et produit en trois fournées quotidiennes un total d'environ 225 pains répartis en baguettes, boules et couronnes.
Roger Levert qui n'a jamais été séduit par les méthodes modernes de production fait son pain suivant des procédés d'une autre époque, un peu à la manière de Raimu dans le film célèbre "La femme du Boulanger" et les clients ne manquent pas.
Les grands restaurants de la région viennent se fournir quotidiennement chez monsieur Levert. Et il n'est pas rare que les Parisiens de passage dans la région fassent un crochet par Saint-Jean pour acheter du "bon pain de campagne cuit au bois".
Il y a encore trois ans encore monsieur Levert effectuait sa tournée avec sa voiture à cheval. L'animal mort de vieillesse dut être remplacé par un vélosolex.

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Roger Levert
Un boulanger pas comme les autres...
Monsieur Roger Levert et son épouse Camille Bonnot s'installe à Saint-Jean-aux-Bois en 1953 dans l'ancienne boulangerie de monsieur et madame Legrand.
Cette boulangerie était situé dans un ancien moulin à eau du XIIè siècle dans l'emplacement actuel de la route du Parquet.
Monsieur et madame Levert cesseront leur activité en décembre 1984.
Madame Levert décéda en novembre 1999 et monsieur Levert en mai 2007. |
© Collection personnelle Jean-Claude Lécuru


© Collection personnelle Jean-Claude Lécuru


Saint-Jean-aux-Bois - L'étang Boivinet.


- Samedi 15 novembre 1961, en l'église abbatiale, a été célébrée la messe de Saint-Hubert, pour les équipages "La Futaie des Amis" et "Picardie-Valois. Le baron James de Rothschild (1896-1988), ancien maire de Compiègne, avait convié une centaine d'invités à "courre le cerf". C'est à sa fille Monique qu'il avait laissé le soin de conduire l'équipage. Conduits par Monique de Rothchild (Madame Georges Halphen, "Maître d'Équipage", récemment nommée lieutenant de Louveterie, les veneurs suivis des piqueurs et de la meute sortent de village de Saint-Jean-aux-Bois en passant sous une vieille poterne du XIIIème siècle et se dirigent vers la forêt..
La Baronne chassa à courre en forêt de Compiègne depuis son enfance jusqu'en 2001, tout d'abord au sein de l'équipage "Par vaux et forêts", fondé par son père puis comme maîître d'équipage de "La futaie des amis", qu'elle fonda en 1961 grâce à quelques fidèles.


La Baronne Monique de Rothchild est née en 1925 à Paris est décédée le 18 janvier 2018 à la maison de retraite du Rond-Royal, à Compiègne, à l'age de 93 ans. Son père, le baron James de Rothschild, est élu au Conseil Général de l'Oise en 1937, il est maire de la ville de Compiègne de 1935 à 1940, puis de 1945 à 1947, ll pratique la chasse à courre dans la forêt de Compiègne, il crée l'équipage "Par vaux et forêts" qui sera repris par la suite par sa fille Monique.
Après avoir quitté la France en 1942 pour rejoindre l'Angleterre, Monique de Rothschild reviendra en France après la seconde guerre mondiale. Elle épousera Jean-François Drach, avec qui elle aura deux enfants : Bettina (1946) et Alain (1948). Elle divorcera et se mariera avec le collectionneur d'œuvres d'art, Georges Halphen dont elle divorcera "galement.
La Baronne chassa à courre en forêt de Compiègne depuis son enfance jusqu'en 2001, tout d'abord au sein de l'équipage "Par vaux et forêts", fondé par son père puis comme maître d'équipage de "La futaie des amis", qu'elle créa en 1961 grâce à l'aide de quelques fidèles.
Elle a été inhumée au cimetière de Saint-Jean-aux-Bois.

"Le Bien allé de Compiègne",
Placé sous la Présidence de Madame Monique de Rothschild.
Siège Social : 20, avenue Raymond Poincarré à Margny-lès-Compiègne.
- Les Premières trompes fortes : Christian Adeline, Jean-Louis Bourgain, Philippe Convert.
- Première trompe radoucie : Michel L'Houtellier.
- Seconde radoucie : René Boitel.
- Seconde et tons bouchés : Francis Hary.
- Secondes Fortes : Maurice Sudel, Gérard Poiret.
- Les Basses : Jean Brekiesz, Jean-Claude Josselin.
Les solennelles sonneries des veneurs fêtent depuis bien des temps, Saint- Hubert, leur patron, par une messe où les grandes compositions de "Tyndare et Obry" sont de circontances.


Saint-Jean-aux-Bois - Le départ de la chasse à courre.


Saint-Jean-aux-Bois - La meute du Comte de Chézellles.


Porte de la Muette - Pavillon de Chasse Henri IV
Eaux et Forêts - maison forestière de la Muette : Tél 16 à Saint-Jean-aux-Bois.

Equipage du Marquis de l'Aigle - La meute au rendez-vous au Carrefour de la Muette.


Le Gros Chêne de Saint-aux-Bois est situé à 800 mètres au nord du village au Carrefour Bocquet Colin.
C'est le plus vieux chêne de la forêt de Compiègne, il aurait entre sept cent cinquante et huit cents ans, c'est un chêne rouvre ou sessile planté sous Saint-Louis.

